En selle derrière Jean-Yves, car je n'ai pas encore ma moto, direction le lycée de Trasek Kaong qui se situe à une dizaine de kilomètres au nord de Kampot. Il s'agit d'un vaste complexe qui regroupe une école primaire, un collège et un lycée. Le directeur nous avait contacté l'année dernière pour demander des ordinateurs, aucun n'étant installé dans son établissement.
Pour mémoire je vous rappelle que le collège commence ici en 7eme ce qui correspond à notre cinquième et fini en 9eme. Le lycée commence en 10eme et fini en 12eme.
Le collège comprend environ 800 élèves et le lycée à peu près autant.
Nous sommes accueillis par le directeur et quelques responsables de l’établissement et je retrouve Channy, membre de Samaki qui me cornaque, tellement attentive que je l'ai surnommée "mak" mère en khmer.
La réunion commence par la présentation du lycée dans lequel nous allons installer les ordinateurs.
Il apparaît bien vite que le nombre d'élèves par classe va poser un problème, ils peuvent être jusqu'à 45 dans chacune des 6 classes de 11eme et les 5 de 12eme. Pour compliquer un peu plus le tableau, je découvre, contrairement à ce que je croyais, qu'il n'y a qu'un seul prof d'informatique disponible 11 heures par semaine ! Comme il n'y a pas d'informatique au programme de 10eme, cela facilite un peu la tâche.
Après de longues tergiversations nous trouvons finalement une solution basée sur la création de groupes lors des cours et sur la mise en self service dans la bibliothèque d'ordinateur sous le contrôle des élèves les plus compétents, vive le coaching.
Une dernière visite de la salle qui servira. Un peu faible en alimentation électrique mais des travaux sont prévus, et les fenêtres sont sécurisées.
Il ne reste plus maintenant qu'à aller négocier l'achat de ordis.
mercredi 28 février 2018
mardi 27 février 2018
Nouvellesaison
Et voici.
Après une journée passée à Phnom Penh dans une chaleur étouffante
avec Dy que j’ai retrouvé pour quelques heures, le voyage pour arriver à Kampot
fut l’occasion de retrouver un trafic épouvantable à la sortie de la ville.
Madame Hidalgo n’a pas à passer par là pour créer la congestion des routes ni créer
des pistes pour les vélos : elles existent déjà sur les trottoirs où circulent
vélos et motos pour contourner les voitures.
Bref, 3 h 30 plus tard les 170 kms sont parcourus et 3 minutes de tuk après, par la nouvelle route
qui remplace la piste, arrivée aux Manguiers .
Accueil toujours aussi chaleureux par l’équipe du soir,
dîner rapide et au lit de bonne heure pour récupérer d’une journée bien fatigante
d’autant plus que j’avais passé la nuit précédente dans l’aéroport de
Singapour.
5h 30 ce matin, un bruit familier me réveille, les bateaux
remontent la rivière avec leur bruit de moteur caractéristique. Direction la
cuisine, la cafetière est toujours à la même place, et premier café sur le
ponton.
On devrait aller voir le lycée pour préparer l’installation
de la nouvelle salle informatique, projet prioritaire pour cette année.
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