Ce samedi matin réveil de bonne heure un peu avant cinq heures. Départ pour le Bokor, ancien lieu de villégiature des Européens lors du protectorat français dans les années 1930. Depuis quelques années des investisseurs chinois y ont installé un hôtel, un casino, tout ceci dans le plus pur style kitsch. Restent aussi des ruines de monuments construits par les Européens mais qui, faute d'entretien, sont devenues des ruines.
Malheureusement le beau temps n'est pas de la partie, et à partir de la moitié du chemin, nous pénétrons dans les nuages qui nous privent de la belle vue sur la baie de Kampot.
Arrivés au sommet, la redécouverte des hôtels gigantesques et casino construits par les Chinois me laissent toujours aussi sceptique sur leurs qualités artistiques. Comment peut-on défigurer un tel site, sachant qu'en plus c'est une véritable catastrophe économique, les centaines de chambres mises à disposition ne sont pas occupées. En s'éloignant un peu il est possible de retrouver quelques vieux monuments de l'époque coloniale, qui, laissés à l'abandon, sont partiellement envahis par la végétation.
Nous ne nous attardons pas de trop, mais profitons de la présence de notre guide qui connaît particulièrement bien cette forêt pour essayer de voir quelques oiseaux et animaux qui peuplent la forêt de ce parc national.
De retour, après un petit déjeuner tardif, réunion avec le staff de Samaki pour faire une dernière fois le point sur cette saison. C'est aussi le moment des adieux avec eux, et j'espère pouvoir le revoir l'année prochaine.
Après-midi très calme, je commence à rassembler mes affaires pour préparer mes bagages.
Ce dimanche matin, après une très grosse pluie dans la nuit, petit tour au marché pour quelques achats de dernière minute. Ce soir, dîner à l'Atelier avec les deux Canadiens pour finir en beauté ce séjour.
Demain matin, ce sera encore un départ matinal, pour avoir le temps de prendre un petit déjeuner avec Lyhuoy avant de prendre le car pour Phnom-Penh en direction de Singapour, dernière étape de ce voyage. Avec un peu de chance, si la route n'est pas trop mauvaise, je pourrais passer un peu de temps avec Dy avant de m'envoler.
Ainsi s'achève le blog pour cette année qui, j'espère, reprendra pour la prochaine saison.
Merci à tous ceux qui l'ont suivi et à mardi !
dimanche 17 mars 2019
samedi 16 mars 2019
Au revoir Beong Preah
Et voilà ce vendredi il est temps de dire au revoir aux professeurs et élèves de Beong Preah. Le nouveau directeur s'étant malheureusement cassé le pied, c'est l'ancien, Po Sarith, que je connais depuis bien longtemps, qui va recevoir officiellement le vidéoprojecteur ainsi que 300 $ récupérés par Samaki-Kampot pour couvrir une partie des frais des cours complémentaires.
M'ont aussi accompagnés, le staff de Samaki ainsi que quelques élèves de l'université de Boston qui sont venus passer quelques jours aux Manguiers.
Nous faisons le tour du collège puis de l'école primaire et finissons par la pagode. Là une surprise m'attend. J'avais demandé plusieurs fois la signification d'un petit cordon rouge enroulé autour d'un des deux poignet. Il s'agit en fait d'une sorte de porte bonheur béni par le bonze de la pagode. Je suis donc invité à recevoir le mien. C'est le bonze que je connais qui va me le nouer autour du poignet et qui ensuite va réciter les paroles consacrées pour ce type d'événement. Tout le monde profite aussi de ce petit bracelet.
En échange, je reçois quelques cadeaux aussi : T-shirt, au moins 5 kg de fruits de la part des élèves, et un certificat de remerciement comme celui de Trasek.
M'ont aussi accompagnés, le staff de Samaki ainsi que quelques élèves de l'université de Boston qui sont venus passer quelques jours aux Manguiers.
Nous faisons le tour du collège puis de l'école primaire et finissons par la pagode. Là une surprise m'attend. J'avais demandé plusieurs fois la signification d'un petit cordon rouge enroulé autour d'un des deux poignet. Il s'agit en fait d'une sorte de porte bonheur béni par le bonze de la pagode. Je suis donc invité à recevoir le mien. C'est le bonze que je connais qui va me le nouer autour du poignet et qui ensuite va réciter les paroles consacrées pour ce type d'événement. Tout le monde profite aussi de ce petit bracelet.
Pour finir cette mémorable journée, visite à une famille très pauvre que nous aidons tous à planter quelques nouveaux palmiers.
jeudi 14 mars 2019
Retrouvailles
Ce mercredi matin, départ pour l'école primaire du petit village à côté pour rejoindre les étudiants de Boston qui sont venus avec Mark pour visiter le Cambodge et le Vietnam. Une de leur activité préférée et de repeindre et décorer les murs des écoles. Arrivé sur place il faut commencer par nettoyer et gratter tous les murs, puis ensuite de décider du dessin.
Parmi l'équipe, une jeune fille prend en main le design, tandis que les autres se préparent à peindre sur l'un des murs un drapeau américain et un drapeau cambodgien. Dans la bibliothèque ce sera une grande fresque représentant la nature environnante.
Je participe un peu à ce travail, avant de repartir pour Beong Preah, pour les cours de français de l'après-midi.
Ce que je n'avais pas prévu, c'est la poussière qui s'est déposée sur tous mes vêtements. Je dois repasser par les Manguiers pour me doucher et me changer.
Sur le chemin, comme souvent, je suis abordé par une ancienne élève qui me tient compagnie pendant quelques centaines de mètres.
Les cours se passent dans la même ambiance, toujours aussi joyeuse, mais nous devons faire face à ce un changement d'emploi du temps décidé par le directeur qui n'a pas prévu le professeur. Nous restons donc une heure à attendre le prochain cours.
Retour en douceur et à vélo vers la base. L'eau est un peu plus propre ce soir, je peux me baigner.
Parmi l'équipe, une jeune fille prend en main le design, tandis que les autres se préparent à peindre sur l'un des murs un drapeau américain et un drapeau cambodgien. Dans la bibliothèque ce sera une grande fresque représentant la nature environnante.
Je participe un peu à ce travail, avant de repartir pour Beong Preah, pour les cours de français de l'après-midi.
Ce que je n'avais pas prévu, c'est la poussière qui s'est déposée sur tous mes vêtements. Je dois repasser par les Manguiers pour me doucher et me changer.
Sur le chemin, comme souvent, je suis abordé par une ancienne élève qui me tient compagnie pendant quelques centaines de mètres.
Les cours se passent dans la même ambiance, toujours aussi joyeuse, mais nous devons faire face à ce un changement d'emploi du temps décidé par le directeur qui n'a pas prévu le professeur. Nous restons donc une heure à attendre le prochain cours.
Retour en douceur et à vélo vers la base. L'eau est un peu plus propre ce soir, je peux me baigner.
mercredi 13 mars 2019
Nouveau collège
Après un bref passage à BEONG PREAH pour prendre un ordinateur disponible, direction ce nouveau collège dont le nom est non seulement imprononçable mais aussi changeant en fonction de l'intervenant.
C'est avec Sina que j'y vais toujours derrière la moto. Une longue ligne droite de presque 5 kms.
avec quelques petites maisons de chaque côté avant d'arriver dans ce nouveau village bien isolé au maisons pour le moins rustiques.
Bonne surprise en arrivant, des élèves tests sont déjà devant les ordinateurs avec le directeur comme guide. Je n'étais pas certain de trouver aussi rapidement la mise en place de ces tests que nous avions demandés avant de mettre en place définitivement les cours à partir du nouvel an khmer, mi-avril. Après l'installation d'une nouvelle machine, je remets 60 $ au directeur afin de participer au financement de l'indemnité qui sera versée aux professeurs qui s'occuperont de ces nouveaux cours.
De retour à BEONG PREAH, je suis un peu désolé de constater que la bibliothèque n'a toujours pas reçu les ordinateurs qui devaient y être installés. Ceux-ci sont toujours dans la salle de cours sans aucune protection. Bonjour la poussière.
L'après-midi, cours de français, avec notamment une classe de septième, qui travaille particulièrement bien.
Je reviens à moto derrière le professeur de français, comme la semaine dernière.
C'est avec Sina que j'y vais toujours derrière la moto. Une longue ligne droite de presque 5 kms.
avec quelques petites maisons de chaque côté avant d'arriver dans ce nouveau village bien isolé au maisons pour le moins rustiques.
Bonne surprise en arrivant, des élèves tests sont déjà devant les ordinateurs avec le directeur comme guide. Je n'étais pas certain de trouver aussi rapidement la mise en place de ces tests que nous avions demandés avant de mettre en place définitivement les cours à partir du nouvel an khmer, mi-avril. Après l'installation d'une nouvelle machine, je remets 60 $ au directeur afin de participer au financement de l'indemnité qui sera versée aux professeurs qui s'occuperont de ces nouveaux cours.
De retour à BEONG PREAH, je suis un peu désolé de constater que la bibliothèque n'a toujours pas reçu les ordinateurs qui devaient y être installés. Ceux-ci sont toujours dans la salle de cours sans aucune protection. Bonjour la poussière.
L'après-midi, cours de français, avec notamment une classe de septième, qui travaille particulièrement bien.
Je reviens à moto derrière le professeur de français, comme la semaine dernière.
mardi 12 mars 2019
dernière semaine
Dernière semaine, dernière ligne droite, les pièces du puzzle vont se mettre en place.
Lundi matin a commencé par une visite au lycée de Trasec pour vérifier une dernière fois que tout va bien. C'est aussi l'occasion de remettre 150 $ destinés aux enseignants qui assurent volontairement le bon fonctionnement du club informatique mis en place pour les élèves.
C'est aussi l'occasion de faire un dernier tour des classes, particulièrement pour les douzièmes qui vont quitter cet établissement à la fin de l'année une fois avoir finies leurs études. Beaucoup les continueront soit vers les universités locales de Kampot ou celle de Phom Penh pour ceux dont les familles pourront se permettre cette dépense. D'autres ne continueront plus et rentreront dans la vie active munis de l'équivalent du bac et, grâce aux cours d'informatique, et d'une bonne connaissance de Word et d'Excel.
J'en profite aussi pour dire aux filles que j'ai peu vues dans l'atelier informatique qu'elles y ont aussi leur place et qu'elles ne doivent pas se laisser supplanter par les garçons.
Avant de partir le directeur me remet les cadeaux rituels, un magnifique certificat, encadré cette année, un sac d'un kilo de poivre, et un pot de sucre de palme.
Quelques photos aussi.
Je recevrai plus tard une vidéo prise pendant ma célèbre démonstration que 28 / 7 font 13.
Repas le midi avec toute l'équipe de Samaki, en remplacement du meeting de samedi, et après-midi bien calme sans baignade le vent et une eau particulièrement sale n'incitant pas à plonger
Repas pris en compagnie des Canadiens, cela devient une habitude, nous avons décidé de dîner ensemble dimanche soir au restaurant de l'Atelier.
lundi 11 mars 2019
Réveil en musique
Ce lundi matin ce n'est pas le bruit des bateaux qui m'a réveillé mais la musique de roneat xylophone cambodgien utilisé dans la musique traditionnelle. Un mariage en vue qui commence par une petite musique assez lancinante mais qui nous promet pour ce soir une bonne flopée de décibels.
La journée s'annonce chargée, départ vers huit heures pour le lycée de Trasek où je vais distribuer quelques dollars destinés à compenser le travail supplémentaire effectué par les professeurs d'informatique en dehors de leurs heures de travail normales. Le voyage se fera derrière la moto de Sina pour une dernière fois sur cette route toujours en travaux.
Jean-Yves a convié toute l'équipe de Samaki a déjeuner ce midi avant un bref meeting qui n'a pas pu avoir lieu samedi matin.
Voilà pour l'agenda de la journée.
Hier dimanche, quelques tours de pédale à vélo le matin le matin avant que la chaleur ne soit trop forte puis, pour le repas, retour à l'Atelier pour tester un nouveau plat. Parmentier au porc. Recette adaptée aux produits locaux, bien épicée qui est venu en concurrence sérieuse avec ceux de Marie-Claude dont c'est la spécialité.
En fin de journée je retrouve les deux Canadiens et nous partageons le dîner ensemble discutant de choses et d'autres ce qui fait que la soirée s'est un peu prolongée et que j'ai eu du mal à garder les yeux ouverts, sur mon lit, en regardant quelques enregistrements de télévision
La journée s'annonce chargée, départ vers huit heures pour le lycée de Trasek où je vais distribuer quelques dollars destinés à compenser le travail supplémentaire effectué par les professeurs d'informatique en dehors de leurs heures de travail normales. Le voyage se fera derrière la moto de Sina pour une dernière fois sur cette route toujours en travaux.
Jean-Yves a convié toute l'équipe de Samaki a déjeuner ce midi avant un bref meeting qui n'a pas pu avoir lieu samedi matin.
Voilà pour l'agenda de la journée.
Hier dimanche, quelques tours de pédale à vélo le matin le matin avant que la chaleur ne soit trop forte puis, pour le repas, retour à l'Atelier pour tester un nouveau plat. Parmentier au porc. Recette adaptée aux produits locaux, bien épicée qui est venu en concurrence sérieuse avec ceux de Marie-Claude dont c'est la spécialité.
En fin de journée je retrouve les deux Canadiens et nous partageons le dîner ensemble discutant de choses et d'autres ce qui fait que la soirée s'est un peu prolongée et que j'ai eu du mal à garder les yeux ouverts, sur mon lit, en regardant quelques enregistrements de télévision
samedi 9 mars 2019
Journée de la femme
Vendredi 8 mars c'est la journée de la femme. C'est un jour férié ici au Cambodge. Donc pas d'école.
J'en profite le matin pour aller faire un bon tour de vélo. Depuis le début de mon séjour je n'étais pas allé sur la rive droite du fleuve en direction des salines. Là aussi tout change très vite. Partout de nouvelles maisons en dur sont en construction. Les anciennes en bois sont détruites et remplacées, mais aussi tous les terrains agricoles sont devenus des terrains à bâtir. La pression immobilière est énorme depuis que la province a décidé de faire de Kampot une station touristique. Est-ce un bien ou est-ce un mal. Si le développement est fait de manière raisonnable ce peut-être un bien. Malheureusement l'exemple de Sihanoukville envahie maintenant d'hôtels et de casinos d'origine chinoise me laissent un peu sceptique.
C'est un sujet dont on ne parle pas beaucoup ici. Si certains arrivent à s'enrichir en revendant leur terrain, beaucoup ne peuvent se permettre de se faire construire ce genre de maisons.
Je ne sais ce que je retrouverai dans quelques années si je continue à venir ici.
Sur le chemin du retour je retrouve le kiosque de la boulangerie belge dont le propriétaire est mort il y a deux ans. Avec surprise je constate que quelqu'un a pris la succession ce qui me permet d'acheter quelques gâteaux pour mon déjeuner.
Après-midi bien calme avec petite baignade. Journée beaucoup plus calme qu'hier : nous avons été envahi par un groupe de jeunes étudiants de Phnom Penh qui ont fait un vacarme d'enfer pendant tout l'après-midi et qui le soir ont chassé tous les clients réguliers du restaurant pour leur barbecue !
Il n'y aura pas de meeting Samaki ce matin, Jean-Yves reste à Phnom Penh pour une compétition de ses enfants. Sa femme viendra dimanche et j'espère qu'elle apportera le vidéo projecteur.
J'en profite le matin pour aller faire un bon tour de vélo. Depuis le début de mon séjour je n'étais pas allé sur la rive droite du fleuve en direction des salines. Là aussi tout change très vite. Partout de nouvelles maisons en dur sont en construction. Les anciennes en bois sont détruites et remplacées, mais aussi tous les terrains agricoles sont devenus des terrains à bâtir. La pression immobilière est énorme depuis que la province a décidé de faire de Kampot une station touristique. Est-ce un bien ou est-ce un mal. Si le développement est fait de manière raisonnable ce peut-être un bien. Malheureusement l'exemple de Sihanoukville envahie maintenant d'hôtels et de casinos d'origine chinoise me laissent un peu sceptique.
C'est un sujet dont on ne parle pas beaucoup ici. Si certains arrivent à s'enrichir en revendant leur terrain, beaucoup ne peuvent se permettre de se faire construire ce genre de maisons.
Je ne sais ce que je retrouverai dans quelques années si je continue à venir ici.
Sur le chemin du retour je retrouve le kiosque de la boulangerie belge dont le propriétaire est mort il y a deux ans. Avec surprise je constate que quelqu'un a pris la succession ce qui me permet d'acheter quelques gâteaux pour mon déjeuner.
Après-midi bien calme avec petite baignade. Journée beaucoup plus calme qu'hier : nous avons été envahi par un groupe de jeunes étudiants de Phnom Penh qui ont fait un vacarme d'enfer pendant tout l'après-midi et qui le soir ont chassé tous les clients réguliers du restaurant pour leur barbecue !
Il n'y aura pas de meeting Samaki ce matin, Jean-Yves reste à Phnom Penh pour une compétition de ses enfants. Sa femme viendra dimanche et j'espère qu'elle apportera le vidéo projecteur.
jeudi 7 mars 2019
Mercredi bien rempli
Ce matin j'ai rendez-vous avec Sina à l'école de BEONG PREAH. J'y vais en vélo et nous repartons en moto pour le lycée de Trasek afin de vérifier l'arrivée des nouveaux ordinateurs. La route est toujours aussi mauvaise et de chaos en chaos nous arrivons après une demi-heure pour 15 kms.
Le directeur qui doit apporter le matériel depuis Kampot est aussi en retard compte tenu de l'état de la route. Il arrive avec une demi-heure de retard. Les élèves aident à décharger et en une petite demi-heure tout est installé. Petite cérémonie de remise avec le directeur et le bibliothécaire ainsi que les enfants à qui je fais aussi mes adieux car je ne pense pas les revoir même si lundi prochain une nouvelle visite est prévue pour remettre quelques fonds afin d'assurer le financement de la maintenance des ordinateurs pendant le reste de l'année.
Désolé pour le cadrage !
Au moment de partir le haut-parleur se met en marche et à mesure que je passe devant les classes les applaudissements fusent. Le directeur a pris le micro et demande à tous les élèves d'applaudir pour me remercier d'avoir installé encore de nouveaux ordinateurs cette année.
Nous repartons pour Beong Preah où je dois assurer seul les 3 cours de français de l'après-midi le professeur étant en réunion. Il s'agit des élèves de 8eme, 10e, et 7eme.
C'est dans cette dernière classe que je remarque une toute petite élève qui doit faire partie des plus jeunes et dont les connaissances me surprennent. En consultant son cahier je m'aperçois que c'est elle qui a pris le plus de notes et qui sous son air si juvénile a acquis le maximum de connaissances. Dans tous les exercices que nous faisons elle est non seulement la plus forte mais aussi la plus rapide. C'est toujours un plaisir de découvrir de tels talents et je suis sûr que dans les années à venir je la retrouverai certainement aussi responsable de sa classe même si sa très petite taille peut paraître un gros inconvénient.
Retour vers la base en fin d'après-midi, assez pénible un très fort vent de face ne me facilite pas la tâche. J'arrive un peu trop tard pour pouvoir me baigner. Mais comme jeudi je n'ai pas cours, j'aurai le temps de rester longtemps dans l'eau après quelques achats de matériel dans Kampot
Le directeur qui doit apporter le matériel depuis Kampot est aussi en retard compte tenu de l'état de la route. Il arrive avec une demi-heure de retard. Les élèves aident à décharger et en une petite demi-heure tout est installé. Petite cérémonie de remise avec le directeur et le bibliothécaire ainsi que les enfants à qui je fais aussi mes adieux car je ne pense pas les revoir même si lundi prochain une nouvelle visite est prévue pour remettre quelques fonds afin d'assurer le financement de la maintenance des ordinateurs pendant le reste de l'année.
Au moment de partir le haut-parleur se met en marche et à mesure que je passe devant les classes les applaudissements fusent. Le directeur a pris le micro et demande à tous les élèves d'applaudir pour me remercier d'avoir installé encore de nouveaux ordinateurs cette année.
Nous repartons pour Beong Preah où je dois assurer seul les 3 cours de français de l'après-midi le professeur étant en réunion. Il s'agit des élèves de 8eme, 10e, et 7eme.
C'est dans cette dernière classe que je remarque une toute petite élève qui doit faire partie des plus jeunes et dont les connaissances me surprennent. En consultant son cahier je m'aperçois que c'est elle qui a pris le plus de notes et qui sous son air si juvénile a acquis le maximum de connaissances. Dans tous les exercices que nous faisons elle est non seulement la plus forte mais aussi la plus rapide. C'est toujours un plaisir de découvrir de tels talents et je suis sûr que dans les années à venir je la retrouverai certainement aussi responsable de sa classe même si sa très petite taille peut paraître un gros inconvénient.
Retour vers la base en fin d'après-midi, assez pénible un très fort vent de face ne me facilite pas la tâche. J'arrive un peu trop tard pour pouvoir me baigner. Mais comme jeudi je n'ai pas cours, j'aurai le temps de rester longtemps dans l'eau après quelques achats de matériel dans Kampot
mardi 5 mars 2019
lundi calme mais mardi bien occupé
Je n'ai rien de particulier à faire lundi. Calme le matin ,je retourne à Kampot pour quelques achats de matériel.
En fin de matinée je décide quand même de prendre un kayak et d'aller faire un tour sur la rivière. Je fais bien attention de partir contre le courant afin de pouvoir revenir dans le courant. Ce que je n'avais pas prévu c'est qu'après une heure la marée s'est inversée. Les deux derniers kilomètres se font donc contre le courant avec en plus un fort vent de face. Bien entendu j'avais un gilet de sauvetage mais jambes nues ce n'est que le soir que je m'aperçois qu'elles sont devenues bien rouges.
Ce matin mardi en route de bonne heure car nous devons aller dans le nouveau collège. A 6 hreures j'ai la surprise de voir arriver autour de moi beaucoup de jeunes filles de l'équipe de yogas qui se ruent sur la cafetière et qui me laissent juste de quoi remplir un mug. Il va falloir que je trouve une solution pour demain si je veux prendre mes trois cafés matinaux.
Départ vers 8h30 pour le passage par Beong Preah où nous récupérons les portables destinés au nouveau collège. Je vous épargne le nom de celui-ci car comme je dicte ce billet le nom ne sera pas reconnu. Aller retour c'est presque 50 kms que je fais sur la selle derrière la moto. J'arrive enfin à être un peu plus décontracté mais franchement ce n'est pas ma tasse de thé.
Pour le retour, c'est le professeur de français qui me reconduit ce qui m'a évité de revenir aux Manguiers chercher mon vélo pour faire un aller-retour en début d'après-midi au moment où le temps est le plus chaud. Les cours de français toujours aussi drôles. L'apprentissage du verbe être se fait de manière très sportive. Les élèves sélectionnés, un à trois, font la course pour associer le pronom avec la bonne conjugaison du verbe être. Je ne suis pas certain que l'éducation nationale reconnaîtrait cette méthode mais je dois dire qu'elle est assez efficace, la semaine suivante tous les enfants connaissent la conjugaison du verbe être par cœur.
En fin de matinée je décide quand même de prendre un kayak et d'aller faire un tour sur la rivière. Je fais bien attention de partir contre le courant afin de pouvoir revenir dans le courant. Ce que je n'avais pas prévu c'est qu'après une heure la marée s'est inversée. Les deux derniers kilomètres se font donc contre le courant avec en plus un fort vent de face. Bien entendu j'avais un gilet de sauvetage mais jambes nues ce n'est que le soir que je m'aperçois qu'elles sont devenues bien rouges.
Ce matin mardi en route de bonne heure car nous devons aller dans le nouveau collège. A 6 hreures j'ai la surprise de voir arriver autour de moi beaucoup de jeunes filles de l'équipe de yogas qui se ruent sur la cafetière et qui me laissent juste de quoi remplir un mug. Il va falloir que je trouve une solution pour demain si je veux prendre mes trois cafés matinaux.
Départ vers 8h30 pour le passage par Beong Preah où nous récupérons les portables destinés au nouveau collège. Je vous épargne le nom de celui-ci car comme je dicte ce billet le nom ne sera pas reconnu. Aller retour c'est presque 50 kms que je fais sur la selle derrière la moto. J'arrive enfin à être un peu plus décontracté mais franchement ce n'est pas ma tasse de thé.
Pour le retour, c'est le professeur de français qui me reconduit ce qui m'a évité de revenir aux Manguiers chercher mon vélo pour faire un aller-retour en début d'après-midi au moment où le temps est le plus chaud. Les cours de français toujours aussi drôles. L'apprentissage du verbe être se fait de manière très sportive. Les élèves sélectionnés, un à trois, font la course pour associer le pronom avec la bonne conjugaison du verbe être. Je ne suis pas certain que l'éducation nationale reconnaîtrait cette méthode mais je dois dire qu'elle est assez efficace, la semaine suivante tous les enfants connaissent la conjugaison du verbe être par cœur.
lundi 4 mars 2019
Lundi rien de spécial
Après un long article hier, beaucoup moins de choses à dire sur le dimanche passé.
En fin de matinée vers Kampot pour récupérer un ordinateur. J'en profite aussi pour acheter deux rallonges que j'avais oubliées.
Déjeuner habituel à l'Atelier avec une sorte de ceviche de poisson particulièrement bien assaisonné. Pannacotta à la mangue pour adoucir tout ça.
Calme après-midi avec petite baignade puis dîner avec le couple de Canadiens. On discute de choses et d'autres notamment de son ancienne profession de médecin avec quelques anecdotes sur la mauvaise écriture de ceux-ci.
Aujourd'hui lundi temps libre le matin et cet après-midi petit tour à l'école primaire locale pour voir comment se passent les cours volontaires d'anglais.
À demain
En fin de matinée vers Kampot pour récupérer un ordinateur. J'en profite aussi pour acheter deux rallonges que j'avais oubliées.
Déjeuner habituel à l'Atelier avec une sorte de ceviche de poisson particulièrement bien assaisonné. Pannacotta à la mangue pour adoucir tout ça.
Calme après-midi avec petite baignade puis dîner avec le couple de Canadiens. On discute de choses et d'autres notamment de son ancienne profession de médecin avec quelques anecdotes sur la mauvaise écriture de ceux-ci.
Aujourd'hui lundi temps libre le matin et cet après-midi petit tour à l'école primaire locale pour voir comment se passent les cours volontaires d'anglais.
À demain
dimanche 3 mars 2019
Le rituel du matin
Vacances ou non, France ou Cambodge je me lève à 6h. Ce n'est pas difficile ici, les bateaux qui remontent la rivière dès 5 heures font un excellent réveil-matin.
Premier debout, à l'exception des gardiens de nuit, direction la cafetière entouré des 5 chiens qui montent la garde. Quelques caresses, ils ne me quittent pas avant que je leur ai dit bonjour. Remplir la cafetière d'eau et de café et c'est parti. Direction le ponton pour écrire l'article du jour et prendre la première tasse. Je suis seul mais pas pour longtemps, le perturbateur d'hier arrive. Cette fois ci, à l’exception d'un bonjour, je ne lui répond pas ce qui a l'air d'être efficace.
Samedi matin a eu lieu le traditionnel meeting du staff de Samaki, en grande partie consacré à mes activités.
La commande d'ordi pour Trasek devrait être dispo mardi au plus tard. Mercredi, voyage avec Sina pour voir l'installation et proposer aux profs qui ne l'utilise pas encore une petite démo sur l'utilisation du vidéo-projecteur.
Pour mardi, le directeur de Steong Keo ayant finalement accepté le test que nous lui avons proposé, Sina m'y conduira aussi. Bien que le chemin sot plus facile, peu de circulation ni de virages, je n'ai toujours pas le droit de prendre une moto. Mais 40 kms a/r ç'a fait un peu beaucoup. J'ai suggéré à Jean-Yves de me trouver un vélo électrique pour l'année prochaine.
Si on ajoute à ça les 2 passages à Beong Preah pour les cours de français, la semaine va être bien occupée.
Après-midi en partie consacrée à travailler pour l'ACLAI.
Le soir dîner local avec le staff des Manguiers et quelques hôtes invités, dont un couple de canadien fort sympathique qui passe plusieurs semaine ici et aident à l'apprentissage de l'anglais dans l'école primaire locale.
Ensuite direction Kampot pour un spectacle donné par des handicapés sur l'histoire tragique du Cambodge. Je l'avais déjà vu il y a 2 ou 3 ans, Toujours aussi poignant de voir ces jeunes handicapés physiques danser, chanter pour accompagner cette triste période et la résurrection qui s'en est suivie.
Premier debout, à l'exception des gardiens de nuit, direction la cafetière entouré des 5 chiens qui montent la garde. Quelques caresses, ils ne me quittent pas avant que je leur ai dit bonjour. Remplir la cafetière d'eau et de café et c'est parti. Direction le ponton pour écrire l'article du jour et prendre la première tasse. Je suis seul mais pas pour longtemps, le perturbateur d'hier arrive. Cette fois ci, à l’exception d'un bonjour, je ne lui répond pas ce qui a l'air d'être efficace.
Samedi matin a eu lieu le traditionnel meeting du staff de Samaki, en grande partie consacré à mes activités.
La commande d'ordi pour Trasek devrait être dispo mardi au plus tard. Mercredi, voyage avec Sina pour voir l'installation et proposer aux profs qui ne l'utilise pas encore une petite démo sur l'utilisation du vidéo-projecteur.
Pour mardi, le directeur de Steong Keo ayant finalement accepté le test que nous lui avons proposé, Sina m'y conduira aussi. Bien que le chemin sot plus facile, peu de circulation ni de virages, je n'ai toujours pas le droit de prendre une moto. Mais 40 kms a/r ç'a fait un peu beaucoup. J'ai suggéré à Jean-Yves de me trouver un vélo électrique pour l'année prochaine.
Si on ajoute à ça les 2 passages à Beong Preah pour les cours de français, la semaine va être bien occupée.
Après-midi en partie consacrée à travailler pour l'ACLAI.
Le soir dîner local avec le staff des Manguiers et quelques hôtes invités, dont un couple de canadien fort sympathique qui passe plusieurs semaine ici et aident à l'apprentissage de l'anglais dans l'école primaire locale.
Ensuite direction Kampot pour un spectacle donné par des handicapés sur l'histoire tragique du Cambodge. Je l'avais déjà vu il y a 2 ou 3 ans, Toujours aussi poignant de voir ces jeunes handicapés physiques danser, chanter pour accompagner cette triste période et la résurrection qui s'en est suivie.
samedi 2 mars 2019
Beaucoup de déplacements
Après le "voyage" d'hier à Steong Keo, un autre ce matin vers Trasek heureusement en voiture compte tenu de l'état de la route.
Le but faire le point sur la situation avant de décider d'achats futurs. Sous l'impulsion du bibliothécaire supporté par le directeur, l'activité informatique s'est bien développée depuis l'installation du matériel l'année dernière. Les cours initialement réservés au 11eme et 12eme, sont maintenant accessibles aux 10eme et même aux 9eme du collège.
Des australiens ayant donné des tablettes, celles ci sont mises en libre service dans la bibliothèque il y a toujours quelqu'un dessus.
On se quitte après avoir visité la salle actuelle dans laquelle je propose d'installer 10 nouveaux ordinateurs. Ce sera un peut dense, mais dans un à deux mois, le nouveau bâtiment, toujours en attente d'électricité, permettra de créer une seconde salle.
De retour aux Manguiers, je repars pour Kampot afin de commander le matériel qui devrait être disponible mardi matin, un prof viendra les chercher.
Sur le chemin du retour surprise, Lyhuoy travaille et me fait signe. Je m'arrête et fait une entorse à mes habitudes en prenant un léger déjeuner. Un autre surprise m'attend aussi lorsque je vois s'asseoir à côté de moi, une des meilleures amie de Lyhuoy, que j'avais rencontrée lors d'un de mes premiers voyage.
Je reprendrais l'article dans quelques temps, il faut que je m'éloigne, depuis ce matin ma tranquillité est perturbée par un vieux monsieur qui ne cesse de me parler de choses et d'autres, même si je reste collé à mon ordi.
Paix retrouvée, j'ai changé de place.
L'après-midi je me joins à un groupe qui visite l'école primaire dans laquelle j'avais passé pas mal de temps à faire des étiquettes pour les plantes de jardin. Je retrouve avec plaisir le directeur qui m'invite chez lui un prochain week-end. Je vais essayer d'y passer la semaine prochaine
.
J'ai enfin déchargé mes photos. Profitons en.
Le but faire le point sur la situation avant de décider d'achats futurs. Sous l'impulsion du bibliothécaire supporté par le directeur, l'activité informatique s'est bien développée depuis l'installation du matériel l'année dernière. Les cours initialement réservés au 11eme et 12eme, sont maintenant accessibles aux 10eme et même aux 9eme du collège.
Des australiens ayant donné des tablettes, celles ci sont mises en libre service dans la bibliothèque il y a toujours quelqu'un dessus.
On se quitte après avoir visité la salle actuelle dans laquelle je propose d'installer 10 nouveaux ordinateurs. Ce sera un peut dense, mais dans un à deux mois, le nouveau bâtiment, toujours en attente d'électricité, permettra de créer une seconde salle.
De retour aux Manguiers, je repars pour Kampot afin de commander le matériel qui devrait être disponible mardi matin, un prof viendra les chercher.
Sur le chemin du retour surprise, Lyhuoy travaille et me fait signe. Je m'arrête et fait une entorse à mes habitudes en prenant un léger déjeuner. Un autre surprise m'attend aussi lorsque je vois s'asseoir à côté de moi, une des meilleures amie de Lyhuoy, que j'avais rencontrée lors d'un de mes premiers voyage.
Je reprendrais l'article dans quelques temps, il faut que je m'éloigne, depuis ce matin ma tranquillité est perturbée par un vieux monsieur qui ne cesse de me parler de choses et d'autres, même si je reste collé à mon ordi.
Paix retrouvée, j'ai changé de place.
L'après-midi je me joins à un groupe qui visite l'école primaire dans laquelle j'avais passé pas mal de temps à faire des étiquettes pour les plantes de jardin. Je retrouve avec plaisir le directeur qui m'invite chez lui un prochain week-end. Je vais essayer d'y passer la semaine prochaine
.
J'ai enfin déchargé mes photos. Profitons en.
Steong Keo
Trasek
jeudi 28 février 2019
Un peu en retard aujourd'hui
Rien de particulier à signaler pour mercredi. Cours de français à BP. Passant devant la maison de Dy, je me fais couper les cheveux par son père. Je ne suis pas fâché de faire des infidélités à mon coiffeur habituel, le résultat est nettement mieux. Il refuse que je le paye, je refuse qu'il refuse. La seule solution est de laisser un billet sur le fauteuil. Ce que je n'avais pas prévu c'est qu'un petit quart d'heure après, il arrive au début du cours avec un sac de mangues !
Ce matin le départ était tôt. c'est pour cela qu'il n'y a pas eu de mise à jour. Juste le temps de prendre 3 cafés et mes oeufs matinaux, direction le nouveau collège à 20kms par la piste. Je fais le trajet derrière Jean-Yves sur sa moto. C'est impressionnant, je n'ai pas l'habitude, ça secoue pas mal, et je dois dire que je suis un passager peureux.
Le but de la visite est de voir si on peu installer des cours dans ce nouvel établissement. Longue discussion en khmer avec le directeur qui me parait un peu sur la défensive au début. Il faudra une bonne heure pour qu'il commence à comprendre le mécanisme de Samaki qu'il n'avait pas bien saisi au début.
On se quitte en prévoyant une prochaine visite pour savoir si des profs et des élèves seraient volontaires pour un essai.
Le matériel viendrait de Beong Preah qui a reçu des nouveaux ordinateurs qui rendent les portables disponibles, les anciens devant rejoindre le bibliothèque pour une utilisation en libre service.
Après-midi tranquille si on veut, beaucoup de temps passé sur un ordi surface dont le clavier ne marche pas. Pas très facile pour faire les mises à jour et installer les programmes nécessaires surtout ceux en khme.
Ce matin le départ était tôt. c'est pour cela qu'il n'y a pas eu de mise à jour. Juste le temps de prendre 3 cafés et mes oeufs matinaux, direction le nouveau collège à 20kms par la piste. Je fais le trajet derrière Jean-Yves sur sa moto. C'est impressionnant, je n'ai pas l'habitude, ça secoue pas mal, et je dois dire que je suis un passager peureux.
Le but de la visite est de voir si on peu installer des cours dans ce nouvel établissement. Longue discussion en khmer avec le directeur qui me parait un peu sur la défensive au début. Il faudra une bonne heure pour qu'il commence à comprendre le mécanisme de Samaki qu'il n'avait pas bien saisi au début.
On se quitte en prévoyant une prochaine visite pour savoir si des profs et des élèves seraient volontaires pour un essai.
Le matériel viendrait de Beong Preah qui a reçu des nouveaux ordinateurs qui rendent les portables disponibles, les anciens devant rejoindre le bibliothèque pour une utilisation en libre service.
Après-midi tranquille si on veut, beaucoup de temps passé sur un ordi surface dont le clavier ne marche pas. Pas très facile pour faire les mises à jour et installer les programmes nécessaires surtout ceux en khme.
mercredi 27 février 2019
Il fallait bien que ça arrive
En piste ce matin pour BP, avec arrêt au café. Il me faut 5 bonnes minutes pour reprendre une allure présentable avant d'entrer dans la salle des profs. La sueur et l'anti-soleil permettent à la poussière rouge de bien coller. Toujours un petit chiffon sous la main pour essayer de me rendre présentable.
9 portables m'attendent. Sur 5 les vieux mac, seul un ne démarre pas. Compte tenu de son âge, direction le rebut, plus de pièces de rechange. Pour les 4 autres, le plus dur est de retrouver les bons chargeurs. 2 sont hors d'usage, clavier cassé, écran mort, et 2 autres fonctionnent sans problème.
Bilan final 6 portable disponibles, un va être utilisé avec le vidéo-projecteur et pour les autres, on verra jeudi avec Jean-Yves et le directeur comment on ré-alloue tout le matériel disponible.
Après le petit tour traditionnel à la pagode pendant l'heure du déjeuner, 2 heures de cours de français avec les plus jeunes. On reprend les prononciations, ce qui n'est pas facile pour certains qui ne connaissent pas l'alphabet latin.
C'est au moment du départ que le problème survient, pneu à plat sur mon vélo. J'avais bien trouvé qu'il avait une petite forme au départ, mais avec quelques coups de pompe je n'avais pas constaté de faiblesse le matin. J'étais même arrivé à bon port. 800 mètres à pied pour rejoindre le "garage", 10 minutes à attendre le patron qui était parti au café du coin et en 5 minutes la rustine est posée. Coût 25 centimes, je vais proposer à Toyota le même tarif horaire !
9 portables m'attendent. Sur 5 les vieux mac, seul un ne démarre pas. Compte tenu de son âge, direction le rebut, plus de pièces de rechange. Pour les 4 autres, le plus dur est de retrouver les bons chargeurs. 2 sont hors d'usage, clavier cassé, écran mort, et 2 autres fonctionnent sans problème.
Bilan final 6 portable disponibles, un va être utilisé avec le vidéo-projecteur et pour les autres, on verra jeudi avec Jean-Yves et le directeur comment on ré-alloue tout le matériel disponible.
Après le petit tour traditionnel à la pagode pendant l'heure du déjeuner, 2 heures de cours de français avec les plus jeunes. On reprend les prononciations, ce qui n'est pas facile pour certains qui ne connaissent pas l'alphabet latin.
C'est au moment du départ que le problème survient, pneu à plat sur mon vélo. J'avais bien trouvé qu'il avait une petite forme au départ, mais avec quelques coups de pompe je n'avais pas constaté de faiblesse le matin. J'étais même arrivé à bon port. 800 mètres à pied pour rejoindre le "garage", 10 minutes à attendre le patron qui était parti au café du coin et en 5 minutes la rustine est posée. Coût 25 centimes, je vais proposer à Toyota le même tarif horaire !
mardi 26 février 2019
Que de poussière
Avant le départ pour BP, Dy est passé me dire au revoir. Comme j'étais entrain de déjeuner, nous avons partagé oeufs, pain, fruits et café du matin. Bien harnaché il a repris la route pour PP. 4 heures en selle sur sa moto
Le but de la matinée est de faire le point sur les ordis rapatriés à BP. Après quelques tours de pédales, il ne fait pas trop chaud ce matin et le vent est absent, je découvre un immense bazar . Si les nouvelles machines sont proprement installées, les anciennes en attente de test sont empilées un peu partout. Il faut faire un premier tri mais surtout procéder à un sérieux nettoyage. La poussière rouge est partout, à l'extérieur et à l'intérieur des machines.
Après quelques heures de tris et de tests, 7 stations sont en marche et il y a même un écran de rab, sans compter les claviers et souris. Nous verrons jeudi comment les utiliser.
Je laisse de côté les portable pour mardi, à chaque jour sa mission.
Avant de repartir je passe à la pagode. Je tombe sur un spectacle que je n'avais jamais vu : les bonzes n'ont pas fini leur repas. Le bonze responsable est assis sur une petite estrade, tandis que les autres, sur 2 lignes, prennent aussi leur repas, tous assis en tailleur bien entendu. Le repas terminé commencent les prières. Quelques fidèles sont là très intrigués par ma présence. Ils se retournent sans cesse pour me regarder. A un moment donné, le bonze leur indique qui je suis, calme leur curiosité et la cérémonie reprend ! Bien entendu, par discrétion je n'ai pas pris de photos.
Malgré la chaleur de midi, je repars vers les Manguiers, bénéficiant d'absence de vent et d'un trafic de camions réduit pour cause de sieste.
Le but de la matinée est de faire le point sur les ordis rapatriés à BP. Après quelques tours de pédales, il ne fait pas trop chaud ce matin et le vent est absent, je découvre un immense bazar . Si les nouvelles machines sont proprement installées, les anciennes en attente de test sont empilées un peu partout. Il faut faire un premier tri mais surtout procéder à un sérieux nettoyage. La poussière rouge est partout, à l'extérieur et à l'intérieur des machines.
Après quelques heures de tris et de tests, 7 stations sont en marche et il y a même un écran de rab, sans compter les claviers et souris. Nous verrons jeudi comment les utiliser.
Je laisse de côté les portable pour mardi, à chaque jour sa mission.
Avant de repartir je passe à la pagode. Je tombe sur un spectacle que je n'avais jamais vu : les bonzes n'ont pas fini leur repas. Le bonze responsable est assis sur une petite estrade, tandis que les autres, sur 2 lignes, prennent aussi leur repas, tous assis en tailleur bien entendu. Le repas terminé commencent les prières. Quelques fidèles sont là très intrigués par ma présence. Ils se retournent sans cesse pour me regarder. A un moment donné, le bonze leur indique qui je suis, calme leur curiosité et la cérémonie reprend ! Bien entendu, par discrétion je n'ai pas pris de photos.
Malgré la chaleur de midi, je repars vers les Manguiers, bénéficiant d'absence de vent et d'un trafic de camions réduit pour cause de sieste.
lundi 25 février 2019
week-end
Comme chaque samedi matin, Samaki meeting avec l'équipe et Jean-Yves qui est revenu de vacances. La situation des ordis est passée en revue ainsi que le planning de la semaine. Jusqu'à mercredi je m'occupe de faire le point sur l'état du parc, jeudi matin réunion à BP pour mettre au point l'utilisation et la protection contre la poussière. Vendredi matin Trasek pour vérifier l’implantation de la salle ordi avant d'en commander d'autres. Si l'on ajoute les cours de français, je ne vais pas m'ennuyer.
L'après-midi, adieux à Florence qui retourne en France. Nous nous étions rencontrés il y a plusieurs années. Petit tour à la boutique d'ordi pour les 2 ordis-tablettes bloqués par des mots de passe inconnus. Au bout d'une demi-heure le jeune arrive à trouver la parade . Tout va être réinstaller en anglais et khmer.
Dimanche au calme. Baignade le matin. Déjeuner à l'Atelier, où j'arrive en sueur bien que j'ai mis un quart d'heure pour faire les 4 kilomètres. Toujours aussi bon. J'apprends malheureusement que les conditionnements de poivre ont changés. Que ceux qui en ont commandé ne s'inquiètent pas on a trouvé une solution.
Encore un bain l'après-midi.
Ce lundi matin départ de DY pour PP. Peu de chance de le revoir. Il ne reviendra que pour le nouvel an khmer, vers le 13 avril. Avec un peu de chance on se croisera rapidement à PP à l'aéroport.
Ce lundi matin, temps calme, ciel couvert mais pas de vent. Si cela pouvait continuer jusqu’à l'après-midi, ça faciliterait le retour à vélo. Jusqu'à présent je l'ai toujours fait avec une bonne brise dans le nez.
L'après-midi, adieux à Florence qui retourne en France. Nous nous étions rencontrés il y a plusieurs années. Petit tour à la boutique d'ordi pour les 2 ordis-tablettes bloqués par des mots de passe inconnus. Au bout d'une demi-heure le jeune arrive à trouver la parade . Tout va être réinstaller en anglais et khmer.
Dimanche au calme. Baignade le matin. Déjeuner à l'Atelier, où j'arrive en sueur bien que j'ai mis un quart d'heure pour faire les 4 kilomètres. Toujours aussi bon. J'apprends malheureusement que les conditionnements de poivre ont changés. Que ceux qui en ont commandé ne s'inquiètent pas on a trouvé une solution.
Encore un bain l'après-midi.
Ce lundi matin départ de DY pour PP. Peu de chance de le revoir. Il ne reviendra que pour le nouvel an khmer, vers le 13 avril. Avec un peu de chance on se croisera rapidement à PP à l'aéroport.
Ce lundi matin, temps calme, ciel couvert mais pas de vent. Si cela pouvait continuer jusqu’à l'après-midi, ça faciliterait le retour à vélo. Jusqu'à présent je l'ai toujours fait avec une bonne brise dans le nez.
samedi 23 février 2019
Trasek
Départ pour Trasek, le lycée. Sina m'avait demandé de venir avec elle, elle ne voulait pas que je prenne de moto pour ce premier voyage. 15 kilomètres. Les 10 premiers sont acceptables si ce n'est la poussière. On utilise la voie annexe des travaux où seuls les 2 roues peuvent circuler. Les 5 derniers sont plus remuants. Trous dans la chaussée, zig-zag au milieu de la circulation et toujours la poussière.
Accueil à l'arrivée par le bibliothécaire et le principal prof d'informatique avec qui j'avais travaillé l'année dernière.
Ils sont fiers de me faire voir combien est bien tenue leur salle. Tout est propre et bien protégé.
Par contre lorsque l'on parle de la nouvelle salle dans le 2eme bâtiment j'apprends que celui ci n'est pas encore ouvert. Lors du jour de l'inauguration prévue, le gouverneur local a refusé l'ouverture car il y avait encore des travaux de finition non terminés, l'électricité n'étant pas installée dans toutes les classes. Un manque de crédit ! Recherche de financement en cours mais aucune chance que ce soit terminé avant mon départ.
On décide donc de remodeler la salle actuelle pour y ajouter 8 ordis, qui seront transférés ultérieurement dans les nouveaux locaux. Ça fera un peu métro à 6 heures, aussi je propose d'étudier le paiement de 2 gros ventilateurs.
Je croise aussi la prof de science qui utilise pleinement le vidéoprojecteur
Retour à la base avec 3 ordis surface qui posent problèmes, je passe une bonne partie de l'après-midi à chercher des solutions.
Accueil à l'arrivée par le bibliothécaire et le principal prof d'informatique avec qui j'avais travaillé l'année dernière.
Ils sont fiers de me faire voir combien est bien tenue leur salle. Tout est propre et bien protégé.
On décide donc de remodeler la salle actuelle pour y ajouter 8 ordis, qui seront transférés ultérieurement dans les nouveaux locaux. Ça fera un peu métro à 6 heures, aussi je propose d'étudier le paiement de 2 gros ventilateurs.
Je croise aussi la prof de science qui utilise pleinement le vidéoprojecteur
vendredi 22 février 2019
Une belle journée
Elle commence par une visite à Phnom Sah. Toujours accompagné de Florence et Andy, je découvre l'état du matériel informatique qui n'a pas servi depuis fin juillet. La couche de poussière est impressionnante et explique pourquoi les tours ne fonctionnent plus ou mal. Les vieux portables mac sont en bonne condition, moins d'ouverture pour la saleté.
Première chose, essayer de nettoyer l'extérieur, avant d'ouvrir les capots pour voir que l'intérieur ne vaut pas mieux que l'extérieur. Pinceaux, chiffons viennent difficilement à bout de cette poussière rouge.
Un ordi réussit à démarrer. Le 2eme n'arrive pas à démarrer Windows. Pas très grave il suffit de faire refaire l'installation. Les 3 autres sont plus embêtants. Impossible de les faire démarrer même après avoir fait de nombreuses manipulations. A la fin un remarche mais je suis septique sur la pérennité de la réparation. Poussière et chaleur de sont pas les meilleurs environnements souhaitables.
A ma grande surprise un tuk-tuk arrive pour emporter tout le matériel à Beong Preah. Je n'y vais pas, je verrai mardi comment tout ce matériel a supporté le voyage.
J'ai profité des vacances de Dy et de la journée de congé de Lyhuoy pour leur proposer baignade aux Manguiers.
Le dresscode était avec le maillot Samaki- Kampot qui va nettement mieux que maillots de Chennevières que je leur avait donné avant en 2015, 2 tailles trop grandes
Première chose, essayer de nettoyer l'extérieur, avant d'ouvrir les capots pour voir que l'intérieur ne vaut pas mieux que l'extérieur. Pinceaux, chiffons viennent difficilement à bout de cette poussière rouge.
Un ordi réussit à démarrer. Le 2eme n'arrive pas à démarrer Windows. Pas très grave il suffit de faire refaire l'installation. Les 3 autres sont plus embêtants. Impossible de les faire démarrer même après avoir fait de nombreuses manipulations. A la fin un remarche mais je suis septique sur la pérennité de la réparation. Poussière et chaleur de sont pas les meilleurs environnements souhaitables.
A ma grande surprise un tuk-tuk arrive pour emporter tout le matériel à Beong Preah. Je n'y vais pas, je verrai mardi comment tout ce matériel a supporté le voyage.
J'ai profité des vacances de Dy et de la journée de congé de Lyhuoy pour leur proposer baignade aux Manguiers.
Le dresscode était avec le maillot Samaki- Kampot qui va nettement mieux que maillots de Chennevières que je leur avait donné avant en 2015, 2 tailles trop grandes
Petite glace avant une longue baignade, crêpes jus d'orange après.
Comme le dit si bien Dy dans son post sur Facebook, une journée inoubliable.
jeudi 21 février 2019
Enfin !
Les ordis sont enfin arrivés, avec une heure de retard !
3 gros cartons à sortir de la voiture du prof d'anglais.
3 gros cartons à sortir de la voiture du prof d'anglais.
Tout le monde s'y met pour les monter dans la salle informatique, après une première photo avec le directeur
Déballage et vérification du contenu qui semble complet
Laurence, Andy son mari et leurs deux amis mettent aussi la main à la pâte.
Encore une petite photo avec le directeur, vous remarquerez que j'ai mis le tee-shirt de Samaki-Kampot
Ce n'est qu'au moment de monter les écrans que nous découvrons que les vis sont absentes pour les monter sur leur support. Coup de fil à la boutique, il n'y en a pas, il faut les faire venir de Phnom-Penh. Arrivée prévue vendredi !
On improvise vite un montage provisoire à base de caron et ruban adhésif. Çà tiendra bien 2 jours.
Mission donc réussie. Vendredi direction Trasek pour préparer une 2eme installation
L'après-midi 2 heures de cours de français. Dy et Lyhuoy sont venus participer. Les élèves progressent bien et m'apprécie. Lyhuoy me promet de se mettre un peu au français, ce qu'elle m'avait déjà promis l'année dernières
mercredi 20 février 2019
Il fait très chaud
Je ne suis pas surpris d'apprendre que le prof d'anglais n'est pas venu chercher les ordis lundi soir comme prévu. Sina m'avait dit qu'il n'était pas fiable et à priori à téléphoner pour changer les instructions. Quelqu'un doit passer mercredi matin. Keep cool, on verra bien en arrivant à BP .
Toujours un petit tour dans les environs, du côté des salines.
L'aprés-midi départ vers la maison de Dy qui veut me faire voir ses plantations. La route est très pénible à cette heure là, il fait 35° à l'ombre et il n'y en a pas beaucoup sur le chemin. J'arrive trempé de sueur et heureux de trouver de l'ombre, j'ai mis plus de 40 minutes pour faire le chemin.
Une bonne partie de sa famille est présente car c'est férié. Je fais connaissance de sa sœur et de quelques cousins.
Je croyais avoir fait le plus dur mais Dy m’entraîne à travers champs pour me faire voir ses arbres fruitiers. Il faut passer par les rizières asséchées, passer les digues, avant de trouver un peu d'ombre.
Son verger est grand, ramboutants, mangues et ce qu'il appelle orange, en fait un très gros pamplemousse qu'il me fait goûter, pas aussi acide que je l'aurais crû. Tous les arbres sont en pleine fructification.
Toujours un petit tour dans les environs, du côté des salines.
L'aprés-midi départ vers la maison de Dy qui veut me faire voir ses plantations. La route est très pénible à cette heure là, il fait 35° à l'ombre et il n'y en a pas beaucoup sur le chemin. J'arrive trempé de sueur et heureux de trouver de l'ombre, j'ai mis plus de 40 minutes pour faire le chemin.
Une bonne partie de sa famille est présente car c'est férié. Je fais connaissance de sa sœur et de quelques cousins.
Je croyais avoir fait le plus dur mais Dy m’entraîne à travers champs pour me faire voir ses arbres fruitiers. Il faut passer par les rizières asséchées, passer les digues, avant de trouver un peu d'ombre.
Son verger est grand, ramboutants, mangues et ce qu'il appelle orange, en fait un très gros pamplemousse qu'il me fait goûter, pas aussi acide que je l'aurais crû. Tous les arbres sont en pleine fructification.
 |
| Mangues |
 |
| Ramboutant |
 |
| Orange |
Retour base, petit bain détente, dîner avec Florence, son mari et ses amis. Dodo de bonne heure.
mardi 19 février 2019
En attendant mercredi
Calmes lundi et mardi.
Tous les profs sont en réunion pour les motiver sur la nécessité de signaler aux dispensaires locaux les enfants qui sembleraient malade. Ce genre de meeting se tient régulièrement pour partager des informations et consignes entre les différents établissements du district.
Pas de profs donc pas de cours.
J'en profite pour faire un grand tour à vélo, 2 heures. Mon rythme n'est plus aussi véloce qu'il y a 2 ans. Je prends mon temps pour observer les nombreux changements. Nouveaux chemins, nouvelles maisons et échoppes le long de la route. Je suis même surpris de découvrir au milieu de nulle part une station service toute moderne.
Le retour se fait par la nationale 3 que l'on m'avait décrit comme impraticable. C'est vrai qu'il y a de la poussière, mais à vélo je peux emprunter en toute sécurité la route de service sur le côté, bien séparée de la route principale. Pour la poussière j'ai trouvé la solution.
Un peu fatigué quand même, j'ai même fait une petite sieste l'après-midi, chose exceptionnelle.
Pour mardi le planning est simple : aller vérifier que les ordis ont bien été pris à la boutique et cet aprem, Dy m' a demandé de venir voir ses plantations .
Tous les profs sont en réunion pour les motiver sur la nécessité de signaler aux dispensaires locaux les enfants qui sembleraient malade. Ce genre de meeting se tient régulièrement pour partager des informations et consignes entre les différents établissements du district.
Pas de profs donc pas de cours.
J'en profite pour faire un grand tour à vélo, 2 heures. Mon rythme n'est plus aussi véloce qu'il y a 2 ans. Je prends mon temps pour observer les nombreux changements. Nouveaux chemins, nouvelles maisons et échoppes le long de la route. Je suis même surpris de découvrir au milieu de nulle part une station service toute moderne.
Le retour se fait par la nationale 3 que l'on m'avait décrit comme impraticable. C'est vrai qu'il y a de la poussière, mais à vélo je peux emprunter en toute sécurité la route de service sur le côté, bien séparée de la route principale. Pour la poussière j'ai trouvé la solution.
Un peu fatigué quand même, j'ai même fait une petite sieste l'après-midi, chose exceptionnelle.
Pour mardi le planning est simple : aller vérifier que les ordis ont bien été pris à la boutique et cet aprem, Dy m' a demandé de venir voir ses plantations .
lundi 18 février 2019
le dimanche pas de blog !
Le plus dur restait à faire après avoir commandé les ordis. Comment les acheminer à Beong Preah. Jean Yves n'est pas là donc pas de voiture. J'avais dit au nouveau directeur que je ne pouvais porter 10 ordis sur mon vélo et qu'il devait trouver une solution. Chose faîte, un des profs qui possède une voiture fera le transporteur. Donc ce samedi matin direction BP pour remettre un double de la facture pour pouvoir retirer le matériel lundi après-midi. Il faut un peu de temps pour configurer le matériel qui arrive samedi soir de Phnom Penh. Il sera installer mercredi car mardi est férié, anniversaire de la naissance de Bouddha.
Retour aux Manguiers pour me plonger dans les modifications des formulaires d'inscription de l'Aclai et de la base de données. Rien de bien compliqué, mais il me faut chaque année me rappeler comment ça marche.
Rencontre avec un routard âgé qui s'est perdu aux Manguiers, ce n'est pas le type de clientèle. On discute une bonne heure de choses et d'autres avant le bain du soir.
Début de dimanche bien calme aussi. Saut à Kampot pour un excellent repas à l'Atelier. Lasagne de crabe de Kampot, pannacotta à la mangue, servis par Lyhuoy !
Pas de visite Dy l'après-midi, il travaille sur sa maison avec son père.
En début de soirée, Florence et son mari arrivent. Je l'avais rencontrée en 2015 lorsqu'elle accompagnait un groupe d'enfants de Hazebrouck. Elle fait partie d'une autre association satellite de Samaki, tenue en France par la sœur de Jean-Yves.
Dîner et soirée ensemble.
La semaine à venir va être plus chargée même si mardi est férié
Retour aux Manguiers pour me plonger dans les modifications des formulaires d'inscription de l'Aclai et de la base de données. Rien de bien compliqué, mais il me faut chaque année me rappeler comment ça marche.
Rencontre avec un routard âgé qui s'est perdu aux Manguiers, ce n'est pas le type de clientèle. On discute une bonne heure de choses et d'autres avant le bain du soir.
Début de dimanche bien calme aussi. Saut à Kampot pour un excellent repas à l'Atelier. Lasagne de crabe de Kampot, pannacotta à la mangue, servis par Lyhuoy !
Pas de visite Dy l'après-midi, il travaille sur sa maison avec son père.
En début de soirée, Florence et son mari arrivent. Je l'avais rencontrée en 2015 lorsqu'elle accompagnait un groupe d'enfants de Hazebrouck. Elle fait partie d'une autre association satellite de Samaki, tenue en France par la sœur de Jean-Yves.
Dîner et soirée ensemble.
La semaine à venir va être plus chargée même si mardi est férié
samedi 16 février 2019
Les ordis sont commandés.
Phase 1 des dépenses : confirmation et paiement de 10 ordis pour BP. 135$ pièces, un peu plus cher que prévu mais il y a un grand écran et la garantie est de 3 mois, ce qui est particulièrement bien pour du matériel d'occasion.
Avant de me rendre à la boutique petit détour par le centre de santé voisin pour déposer quelques médicaments comme chaque année. Je n'ai pas besoin de me représenter, la responsable me reconnait immédiatement et veux "immortaliser" cette remise. Comme dab, je n'aime pas être pris en photo et le cliché n'est pas terrible.
Je m'aperçois que j'ai oublié de mettre la photo prise hier pendant le cours d'anglais.
Avant de me rendre à la boutique petit détour par le centre de santé voisin pour déposer quelques médicaments comme chaque année. Je n'ai pas besoin de me représenter, la responsable me reconnait immédiatement et veux "immortaliser" cette remise. Comme dab, je n'aime pas être pris en photo et le cliché n'est pas terrible.
Je m'aperçois que j'ai oublié de mettre la photo prise hier pendant le cours d'anglais.
L'après-midi, comme prévu Lyhuoy passe me voir aux Manguiers. On discute de choses et d'autres autour d'une glace. Son proche avenir sera à Phnom Penh où elle va s'occuper de gérer le magasin local de poivre de la boutique dans laquelle elle travaille à mi-temps. Elle continuera aussi ses études d'anglais et peut-être de français en même temps. Elle est confiante dans son avenir tout comme Dy, en 2eme année de formation d'ingénieur civil. Les autres garçons de sa bande constituée lors de leur passage au collège, Ny et Poke ont aussi trouvé leur voix. Je les retrouverai peu-être la semaine prochaine, ce sont les vacances et ils reviennent tous à Kampot
vendredi 15 février 2019
Premiers tours de roues sur la nationale 3 défoncée.
Après avoir vainement attendu un de mes anciens élèves qui voulait me voir pour me demander de compléter le financement d'un portable, direction la banque pour changer les euros en dollars. Tous les billets sont examinés un par un et l'un d'entre eux porte la marque d'une épingle, certainement la marque d'une liasse. Il est refusé ! j'explique combien c'est fréquent en France, rien à faire. La caissière avait déjà préparé le change, mais devant le refus de prendre un billet, je reprend tout, les laissant assez surpris de perdre une commission sur un aussi gros montant 4000€. Direction une autre banque, les billets sont mis dans la machine à compter et 5 minutes après, je ressorts avec les dollars! J'ai bien noté l'adresse de la première banque pour ne pas y revenir.
Direction ensuite la boutique d'ordi pour commander les 10 premiers pour BP. Plus de boutique arrivé sur place, mais une agence de voyage. Merci aux membres de Samaki qui ont omis de me donner la nouvelle adresse que je trouve assez facilement.
L'après-midi direction le collège de Phnom Sah, en partie par la route, qui sur ce court trajet n'est pas trop abîmée. Je trouve le directeur qui est désolé de n'avoir plus de professeur d'informatique volontaire et qui offre de rendre les ordis pour cette année. Je lui promets que si il en retrouve un, il fera partie des priorités l'année prochaine.
Ensuite passage rapide par BP. Sophany me dit que depuis le nouveau directeur ses heures de volontariat ont été diminuée au profit d'heures officielles de chimie. Elle qui souvent décidait de beaucoup de choses dans le collège a perdu une grande partie de son pouvoir.
Je passe ensuite une petite heure à suivre le cours d'anglais d'une classe de 7eme. Je suis surpris du niveau, c'est leur première année d'anglais officiellement, mais beaucoup d'élèves ont déjà pris des cours particuliers en primaire.
Retour à la base, la selle du vélo glisse de quelques millimètres à chaque kilomètre, j'arrive les genoux sous le menton.
Direction ensuite la boutique d'ordi pour commander les 10 premiers pour BP. Plus de boutique arrivé sur place, mais une agence de voyage. Merci aux membres de Samaki qui ont omis de me donner la nouvelle adresse que je trouve assez facilement.
L'après-midi direction le collège de Phnom Sah, en partie par la route, qui sur ce court trajet n'est pas trop abîmée. Je trouve le directeur qui est désolé de n'avoir plus de professeur d'informatique volontaire et qui offre de rendre les ordis pour cette année. Je lui promets que si il en retrouve un, il fera partie des priorités l'année prochaine.
Ensuite passage rapide par BP. Sophany me dit que depuis le nouveau directeur ses heures de volontariat ont été diminuée au profit d'heures officielles de chimie. Elle qui souvent décidait de beaucoup de choses dans le collège a perdu une grande partie de son pouvoir.
Je passe ensuite une petite heure à suivre le cours d'anglais d'une classe de 7eme. Je suis surpris du niveau, c'est leur première année d'anglais officiellement, mais beaucoup d'élèves ont déjà pris des cours particuliers en primaire.
Retour à la base, la selle du vélo glisse de quelques millimètres à chaque kilomètre, j'arrive les genoux sous le menton.
jeudi 14 février 2019
Nouveau directeur
Premier contact avec le nouveau directeur de Beong Preah. Depuis la mise en place de la classe de lycée un changement dans la direction. L'ancien, que je connais depuis plusieurs années, est "rétrogradé" au rang d'assistant directeur. Ce n'est pas une sanction mais son ancienneté n'est pas assez importante pour accéder à ce poste.
Ce premier contact se passe d'autant mieux que l'équipe locale de Samaki est présente et facilite la communication, car l'anglais n'est pas son fort. Après la noix de coco traditionnelle, il m'offre un gros pamplemousse et un paquet de poivre. Pour ma part je lui annonce que nous allons changer tous ses ordinateurs qui commencent à devenir très anciens. 10 sont prévus que je dois aller acheter en fin de semaine après avoir trouver un moyen de les faire livrer.
Les anciens ordis ne seront pas jetés. 3 sont en ordre de marche, 6 ou 7 doivent passer par la clinique.
Ceux qui seront récupérables sont destinés à un nouvel établissement situé à près de 20kms, accessible par la piste. Je ferai une visite la semaine prochaine pour voir comment procéder mais il me faudra une moto !
L'après-midi cours de français.Le prof s'assoie avec les élèves et me laisse les 2 fascicules de cours.
Si pour les 7eme (5 eme en France) tout se passe bien, le cours des 10eme (seconde en France) porte sur un texte parlant des schtroumpfs .Un vrai bide ! Comment faire passer à des khmers l'humour belge ? Au bout de 5 minutes, capitulation et on revient au basique, la prononciation et quelques règles de grammaire.
Retour au camp de base, 2 kilomètres à un bon rythme pour éviter de se faire doubler par un camion pour ne pas être noyé dans un flot de poussière, et baignade .
Ce premier contact se passe d'autant mieux que l'équipe locale de Samaki est présente et facilite la communication, car l'anglais n'est pas son fort. Après la noix de coco traditionnelle, il m'offre un gros pamplemousse et un paquet de poivre. Pour ma part je lui annonce que nous allons changer tous ses ordinateurs qui commencent à devenir très anciens. 10 sont prévus que je dois aller acheter en fin de semaine après avoir trouver un moyen de les faire livrer.
Les anciens ordis ne seront pas jetés. 3 sont en ordre de marche, 6 ou 7 doivent passer par la clinique.
Ceux qui seront récupérables sont destinés à un nouvel établissement situé à près de 20kms, accessible par la piste. Je ferai une visite la semaine prochaine pour voir comment procéder mais il me faudra une moto !
L'après-midi cours de français.Le prof s'assoie avec les élèves et me laisse les 2 fascicules de cours.
Si pour les 7eme (5 eme en France) tout se passe bien, le cours des 10eme (seconde en France) porte sur un texte parlant des schtroumpfs .Un vrai bide ! Comment faire passer à des khmers l'humour belge ? Au bout de 5 minutes, capitulation et on revient au basique, la prononciation et quelques règles de grammaire.
Retour au camp de base, 2 kilomètres à un bon rythme pour éviter de se faire doubler par un camion pour ne pas être noyé dans un flot de poussière, et baignade .
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