vendredi 15 février 2019

Premiers tours de roues sur la nationale 3 défoncée.

Après avoir vainement attendu un de mes anciens élèves qui voulait me voir pour me demander de compléter le financement d'un portable, direction la banque pour changer les euros en dollars. Tous les billets sont examinés un par un et l'un d'entre eux porte la marque d'une épingle, certainement la marque d'une liasse. Il est refusé ! j'explique combien c'est fréquent en France, rien à faire. La caissière avait déjà préparé le change, mais devant le refus de prendre un billet, je reprend tout, les laissant assez surpris de perdre une commission sur un aussi gros montant 4000€. Direction une autre banque, les billets sont mis dans la machine à compter et 5 minutes après, je ressorts avec les dollars! J'ai bien noté l'adresse de la première banque pour ne pas y revenir.

Direction ensuite la boutique d'ordi pour commander les 10 premiers pour BP. Plus de boutique arrivé sur place, mais une agence de voyage. Merci aux membres de Samaki qui ont omis de me donner la nouvelle adresse que je trouve assez facilement.

L'après-midi direction le collège de Phnom Sah, en partie par la route, qui sur ce court trajet n'est pas trop abîmée. Je trouve le directeur qui est désolé de n'avoir plus de professeur d'informatique volontaire et qui offre de rendre les ordis pour cette année. Je lui promets que si il en retrouve un, il fera partie des priorités l'année prochaine.

Ensuite passage rapide par BP. Sophany me dit que depuis le nouveau directeur ses heures de volontariat ont été diminuée au profit d'heures officielles de chimie. Elle qui souvent décidait de beaucoup de choses dans le collège a perdu une grande partie de son pouvoir.

Je passe ensuite une petite heure à suivre le cours d'anglais d'une classe de 7eme. Je suis surpris du niveau, c'est leur première année d'anglais officiellement, mais beaucoup d'élèves ont déjà pris des cours particuliers en primaire.

Retour à la base, la selle du vélo glisse de quelques millimètres à chaque kilomètre, j'arrive les genoux sous le menton.

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