jeudi 6 mars 2014

Il neige !

Ce matin tout est blanc sur une partie de l'hôtel : de gros flocons semblent tomber du ciel. En fait il ne s'agit que du kapokier dont les cosses sont mures et qui éclatent libérant le kapok.

Revenons sur la route comme promis.

Le matin de bonne heure, lorsque le soleil vient juste de se lever, je ne croise que peu de personnes, à vélo, en moto qui se dirigent vers Kampot pour aller travailler. Par contre aux abords des écoles primaires beaucoup d'enfants à pieds ou à vélo. Certains feront jusqu'à un à deux kilomètres, les écoles primaires étant assez nombreuses et bien distribuées.

Sur la route il y a de nombreux chiens : pas agressifs du tout, mais ils ne bougent pas de leur place sauf pour les camions ! A moi de les contourner.

Je traverse 4 villages, dont un musulman, occasion de voir les étals se mettre en place : à cette heure ce ne sont  principalement que des "restaurants" locaux offrant le plat de nouilles cambodgiennes faisant office de petit dej. Quelques fruits et légumes locaux sont aussi présents, mais il faudra attendre un peu plus tard pour voir les marchands venant de Kampot offrir le poisson ou parfois des instruments de cuisines et accessoires en plastique. J'ai aussi remarqué la "boucherie" dont l'étal est au bord de la route, bénéficiant d'une averse de poussière à chaque passage de véhicule : bien entendu rien n'est réfrigéré mais la viande cuit longtemps dans les recettes locales.

Depuis bientôt 5 semaines je passe avec les mêmes tenues 1 ou 2 fois par jour, à des heures où les européens ne se pressent guère. Je suis maintenant bien reconnu et je dois faire une bonne partie de la route en ne me tenant que d'une seule main, l'autre saluant aux passages les habitants et répondant à leur "aron sus suday". Puis au fur et à mesure que je m'approche du collège, les élèves deviennent de plus en plus nombreux et c'est parmi eux que j'arrive bien souvent.


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