samedi 7 mars 2015

Les Salines

Vendredi pas de cours .

Je profite du matin pour aller voir la mer. 2 possibilités, à vélo ou en canoë. Comme il y a 7 bons kilomètres par la mer, et une grosse dizaine par la route, je choisis la route car je n'aurai pas à lutter contre le courant.

En route donc sur mon nouveau vélo, direction Kampot par la piste toujours aussi rouge et poussiéreuse, puis passé le pont, petite grimpette, et à gauche après en direction de la mer.

Le trajet commence par traverser une grande rue commerçante, dont une partie est occupée par les tentes d'un mariage. Je vous parlerai plus tard du mariage à la khmer. Passage d'un nouveau pont métallique plein de trous, attention de ne pas mettre une roue dedans, puis la route se change en piste et s'enfonce dans la campagne sur quelques kilomètres, champs de chaque côté, et buffles à la pâture.

Au bout de 5 kilomètres le paysage change et les salines apparaissent. Par chance, je tombe sur une équipe d'ouvriers qui travaille. Ils récoltent le sel, le transportent dans les cabanes où il finira de sécher avant d'être emporté par camion vers les usines de conditionnement.
Le détour valait la peine, je n'avais jamais eu l'occasion de voir les saliniers à l'oeuvre.

La piste devient de pire en pire, je contourne une dernière colline et arrive au bord de la  mer où, surprise, je constate que des ouvriers sont en train de construire de nouveaux bâtiments qui ressemblent beaucoup à un nouvel hôtel : mes connaissances en khmer, bien qu'évoluant, ne me permettent pas de demander plus de renseignements, mais je me demande comment des touristes vont pouvoir venir ici compte tenu de l'état de la piste, à moins qu'un liaison par mer soit privilégiée.

Retour par des chemins détournés qui me font passer par des villages de pêcheurs où je me fais arrêter par un très vieux monsieur tout fier de parler français et enfin j'arrive aux Manguiers après une petite pause dans le temple voisin, où j'aime bien passer quelques moments dans le silence et la fraîcheur.

Au total 2h30 de vélo, une petite trentaine de kilomètres et plein de poussière et de sueur, un saut dans la rivière pour se décrasser du plus gros.


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