mardi 4 février 2020

Trasek

J'ai connu une nationale 3 en plus mauvais état. C'est loin d'être parfait, une partie des travaux de l'année dernière a aussi été emportée, et les camions qui n'attendent pas le retrait total de l'eau sur la route créent de belles ornières. C'est donc à trop grande vitesse à mon gré que Mr Phan me conduit au lycée de Trasek. Pour ne pas avoir trop peur, ne pas regarder la route juste sa nuque.

Au lycée la situation est nettement moins brillante que l'année passée. Un certain nombre de professeurs qui donnent des cours privés pendant les heures d'ouverture du club informatique, dénigrent avec un peu de succès ce club. D'autres part à Kampot même, un institut s'est ouvert qui récompense financièrement les élèves qui viennent y étudier, entre autre l'informatique. Si on ajoute à cela qu'il n'y aura un prof d'informatique "officiel" que fin février on comprend que le directeur, qui n'a jamais trop poussé, n'insiste pas trop pour améliorer la présence.

Avec toute la diplomatie dont je peux faire état ( ici au Cambodge, pas en France !) je lui fais part de ma profonde tristesse devant cette situation et lui dis que les donateurs français seront forts déçus de constater la sous-utilisation du matériel que nous lui avons fourni. J'ajoute aussi que si nos moyens venaient à manquer pour équiper d'autres établissements, nous réfléchirions à transférer quelques postes.

Je lui dis que je compte sur lui pour améliorer cette situation, on verra si dans un mois il y a du mieux.

Retour aux Manguiers et exploration de la route qui va jusqu'à Beong Preah. Le chemin n'est pas pire que l'année dernière et il y a moins de camions. Néanmoins je n'envisage pas de faire le chemin à vélo cette année, je vais passer au petit scooter, peu puissant mais totalement automatique.

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