Ca y est je suis arrivé à PP. J’ai laissé Marie-Claude ce
matin à l’aéroport, ça fait drôle : depuis bien longtemps nous n’avons pas
été séparés. Malgré ses craintes de me voir rester, il ne met pas possible de
prolonger mon séjour plus de 2 mois, et
en plus j’ai mes billets de retour non échangeables.
Le vol fut sans histoire dans avion presque vide, 3 sièges
pour moi tout seul. Pas de problème avec les formalités, j’avais un e-visa qui
me laisse passer en priorité. Par contre je suis toujours aussi étonné de la
PAF locale qui met en quelques secondes un nombre incalculable de coups de
tampon. Je suis sûr qu’ils ont dû prendre des cours pour acquérir cette
dextérité.
Dès la sortie, et après avoir acheté une carte téléphone
locale, tentative infructueuse de contacter Changai, tuk que l’on avait
beaucoup utilisé l’année dernière mais son numéro ne répond pas. Alors tuk
inconnu, qui ne connais pas plus la rue dans laquelle se trouve l’hôtel où une
chambre met réservée. Après de nombreux détours, tant pis pour lui le montant
de la course avait été fixée, j’arrive chez le frère de la femme de Jean-Yves (
ouf ! ) qui tient une guest house. Petite chambre très propre qui convient
très bien pour une nuit.
Il est 2 heures, en route à pied pour une longue promenade
qui me mène en premier au marché central, plein d’odeur de friture et de
fruits, puis sur les berges du Mékong, où je reconnais l’endroit où Changai à
l’habitude de guetter les touristes. Je retente un appel et qu’elle n’est pas
ma surprise de le voir apparaître dans mon dos : il m’avait vu et reconnu.
Grande accolade malgré sa déception d’avoir manqué la course depuis l’aéroport.
Je lui promets de le rappeler si j’ai
besoin de ses services lors de la venue de James et Virginie, où lors de mon départ.
Je continue ma ballade dans PP au milieu de cette atmosphère
si particulière, pleine d’odeurs et de bruits, où le meilleur côtoie souvent le
pire.
C’est maintenant de la terrasse de l’hôtel que je vous
adresse ces quelques phrases qui ne partiront que demain soir, faute de liaison
internet ici.
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