lundi 3 février 2014

dimanche

Ca y est je suis arrivé à PP. J’ai laissé Marie-Claude ce matin à l’aéroport, ça fait drôle : depuis bien longtemps nous n’avons pas été séparés. Malgré ses craintes de me voir rester, il ne met pas possible de prolonger mon séjour plus de 2  mois, et en plus j’ai mes billets de retour non échangeables.
Le vol fut sans histoire dans avion presque vide, 3 sièges pour moi tout seul. Pas de problème avec les formalités, j’avais un e-visa qui me laisse passer en priorité. Par contre je suis toujours aussi étonné de la PAF locale qui met en quelques secondes un nombre incalculable de coups de tampon. Je suis sûr qu’ils ont dû prendre des cours pour acquérir cette dextérité.
Dès la sortie, et après avoir acheté une carte téléphone locale, tentative infructueuse de contacter Changai, tuk que l’on avait beaucoup utilisé l’année dernière mais son numéro ne répond pas. Alors tuk inconnu, qui ne connais pas plus la rue dans laquelle se trouve l’hôtel où une chambre met réservée. Après de nombreux détours, tant pis pour lui le montant de la course avait été fixée, j’arrive chez le frère de la femme de Jean-Yves ( ouf ! ) qui tient une guest house. Petite chambre très propre qui convient très bien pour une nuit.
Il est 2 heures, en route à pied pour une longue promenade qui me mène en premier au marché central, plein d’odeur de friture et de fruits, puis sur les berges du Mékong, où je reconnais l’endroit où Changai à l’habitude de guetter les touristes. Je retente un appel et qu’elle n’est pas ma surprise de le voir apparaître dans mon dos : il m’avait vu et reconnu. Grande accolade malgré sa déception d’avoir manqué la course depuis l’aéroport. Je lui promets de le rappeler si  j’ai besoin de ses services lors de la venue de James et Virginie, où lors de mon départ. 
Je continue ma ballade dans PP au milieu de cette atmosphère si particulière, pleine d’odeurs et de bruits, où le meilleur côtoie souvent le pire.

C’est maintenant de la terrasse de l’hôtel que je vous adresse ces quelques phrases qui ne partiront que demain soir, faute de liaison internet ici.

Aucun commentaire:

Enregistrer un commentaire