Aujourd'hui j'avais 3 heures de libre au moment du repas. Je me souvenais d'un petit village avec plein de petites boutiques pour déjeuner à la khmer.
J'enfourche mon fidèle vélo et en route. '
En route c'est une manière de parler, une piste caillouteuse avec plein de montées . Après 45 minutes d'efforts, quelques passages à pieds par sécurité lors des montées j'aperçois enfin le barrage proche du village. Comme c'est le début de la descente je me laisse aller et file vers le but. Soudain grand coup de sifflet et cris. Un policier m'arrête en me faisant comprendre que la route est maintenant un domaine privé appartenant à une compagnie chinoise.
J'ai beau lui dire que je ne veux qu'aller jusqu'au village que l'on voit, il ne veut rien savoir. Je lui demande s'il y a un autre chemin, il me dit qu'il faut refaire le chemin, retourner à Kampot et prendre la route sur l'autre côté de la rive 25 kms environ
Il m'offre quand même un verre d'eau, chaude ! et en route pour le retour, ventre vide.
Arrivé près du collège, je ne suis pas loin du Café de la Paix. J'avais remarqué à côté une marchande de nouilles qui pourraient faire mon repas. Elle n'est plus là, à la sieste certainement mais je trouve des bananes que la marchande ne veut pas détailler. Va pour une 20aine, pour 20 centimes. Je m'installe à ma table préférée et commande un thé. Malgré son refus j'offre la moitié des bananes à 'l' aubergiste '
Nous rigolons bien, je ne maîtrise toujours pas le khmer, mais je deviens imbattable dans l' usage du lexique
Au moment de partir, impossible de payer.
Alors oui j'aime les Cambodgiens mais toujours pas les Chinois
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